lundi 19 novembre 2012

Debrief de la réunion Pikler du 15 novembre 2012

Le 15 novembre dernier a eu lieu au collège Gilbert Dru la traditionnelle soirée Pikler réservée aux assistantes maternelles. Comme d'habitude, je me lance dans un petit compte-rendu mais celui-ci ne sera pas aussi détaillé que les années précédentes. Pourquoi ? Et bien, parce que cette cuvée 2012 des rencontres de novembre des assistantes maternelles n'a pas été un très bon cru, enfin de mon point de vue en tout cas. Une poignée de professionnelles seulement étaient présentes, au point qu'à la place d'une salle de conférence, la réunion aurait très bien pu se passer au troquet du coin autour d'un petit verre de beaujolais nouveau café.

Le thème portait sur les lieux d'accueils collectifs que nous pouvons fréquenter en tant que professionnelles comme les RAM, les crèches familiales ou les lieux d'accueils occasionnels comme le jardin couvert à Lyon. Il s'agissait de poser un autre regard sur l'enfant pendant ces temps collectifs. 

Autant le dire tout de suite, malgré une animatrice très sympathique, les débats ne m'ont pas vraiment passionnés et je ne vois pas trop l'intérêt de les retranscrire dans le détail (j'en serais d'ailleurs bien incapable car, je dois l'avouer et vous pouvez sortir le bonnet d'âne, y'a même un moment où j'ai complètement décroché et où j'ai sorti mon portable pour aller geeker sur facebook !! Hou la vilaine !!) 

Ce n'est pas que c'était complètement inintéressant - lisez-moi jusqu'au bout et vous verrez que je ne me suis pas déplacée pour rien- mais je n'ai pas retrouvé la touche Pikler des soirées précédentes. Je m'attendais à avoir un point de vue piklerien sur le sujet : or, les propos tenus auraient pu être entendus à n'importe quelle réunion de n'importe quelle association de professionnels de la petite enfance. 

Nous avons commencé par faire un rapide "état des lieux" du jeune enfant jusqu'à l'âge de 3 ans pour se rendre compte de quoi il avait besoin pour profiter de ces temps collectifs, puis nous avons abordé les besoins des assistantes maternelles. 

Ce que je retiens du côté enfant c'est que comme tout le monde peut s'en douter, un bébé de moins de 9 mois, ne tirera pas un grand bénéfice de la fréquentation de ces lieux collectifs, sachant que la mini-collectivité qu'il trouve chez son assistante maternelle suffit amplement à ses besoins de socialisation puisque c'est cela que l'on va chercher en se rendant dans les lieux collectifs comme le relais. Toutefois ces temps communs ne peuvent pas non plus lui faire de mal à condition qu'on respecte ses besoins, qu'on puisse l'installer confortablement (à ce propos, je suis bien contente de m'être un peu battue l'année dernière pour qu'un véritable coin bébés soit installé dans mon relais personnel) et qu'il y retrouve près de lui son assistante maternelle (personne référente qui portera un regard bienveillant sur lui).

L'enfant plus grand quant à lui, profitera amplement de ces temps communs qui lui permettent d'affirmer son autonomie et répondent aux besoins d'espace, de découverte, de créativité, de confrontation avec les autres  mais aussi de frustration. 

C'est quand nous sommes passées au chapitre sur les besoins et les attentes des assistantes maternelles que j'ai joué les mauvais élèves (au fond de la classe près du radiateur) et que les propos n'ont pas réussi à me captiver Je crois d'ailleurs que tout le monde était un peu perdu et la discussion a fini par tourner autour de la question cruciale de la sacro-sainte pause café : faut-il instaurer un temps café au relais, est-ce un acte professionnel..... bref, je me suis ennuyée !

Heureusement la soirée a été sauvée dans le dernier quart d'heure. Les animatrices ont-elle pressenti que le thème choisi ne nous mènerait pas au bout de la soirée ou bien est-ce simplement une coïncidence ? Toujours est-il qu'une nouvelle formule qui devrait être maintenue pour les prochaines réunions a été inaugurée en toute fin de réunion. Il s'agira de nous présenter des textes qui sont proposés à la vente notamment sur le site de l'association Pikler Loczy, qui peuvent nous être utiles dans notre pratique. Et ça, je trouve que c'est une drôlement bonne idée. Parce que c'est vrai, l'association propose de nombreux documents mais il est parfois difficile de faire un choix ne sachant pas quels écrits correspondent le mieux à notre profession. 

Cette fois-ci, la responsable de la crèche Popy est venue nous parler du texte "Le rôle de l'observation dans le travail éducatif" de la psychologue Anna Tardos. L'observation est en effet la base de notre métier. Elle permet de connaître l'enfant mais aussi de se contrôler soi-même : on vérifie ainsi que notre travail a une action bienfaisante sur l'enfant. Cela s'avère très complexe car il n'existe pas 2 enfants identiques, mais ce texte devrait nous aider à mettre en place des outils simples par exemple pour aider le bébé dans les périodes d'adaptation. Il nous donne des indications sur la manière d'observer, sur la fréquence de ces observations, sur les questions qu'il faut se poser, sur ce qu'il faut observer et noter...

Ce document vous pouvez vous le procurer en le commandant sur le site de l'association. Vous le trouverez sous le numéro 46 ici. Pour savoir comment le commander, il suffit de suivre ce lien : 


Si vous en profitez pour visiter tout le site, vous verrez que le thème de la réunion spéciale assistantes maternelles de l'année prochaine est déjà choisi : Activité libre, activité autonome : intérêt pour l’enfant ? Rôle de l’adulte ? Importance de l’environnement ? Thème beaucoup plus intéressant de mon point de vue et qui sonne beaucoup plus Pikler ! 




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